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lundi 23 mai 2016

Bises à mes lecteurs


Longtemps j’ai eu envie d’écrire un livre. Je l’avais presque fait … Au moment de l’envoyer à un éditeur, j’ai frémi en constatant que la première phrase avait déjà servi !!!  " Longtemps je me suis couché de bonne heure ", ça commençait ainsi … Un incipit pourtant insipide, et on me l’avait déjà pris. Que de temps perdu ! Mais ça ne se verrait peut-être pas, ai-je pensé d’abord...

Sauf qu’à y regarder de plus près, j’ai réalisé aussi que tous les mots que j’avais utilisés étaient d’occasion, voire carrément usagés, avec des rayures, des déformations. Presque tous ! Si des mots nouveaux éclairaient un peu certains paragraphes c'était pour combien de temps ?  Comme "démourir", "remolir", "repité", etc. Vous ne les connaissez pas ? Normal, ils sont nouveaux, je vous l'ai dit.

Ce n’était pas ma première guerre perdue. Après avoir vu "Le genou de Claire", j’avais décidé de faire du cinéma sur le champ … Las, sur le plateau qu'on me déclara que j’avais plutôt un physique de radio. Mais au premier rendez-vous radiophonique, on m’assura que ma voix me destinait davantage à l’écriture.
Alors, j’ai déprimé. Je ne voulais pas écrire un livre nouveau avec de vieux mots, et je voulais pouvoir améliorer mon texte indéfiniment, tel un Dumas ou un Balzac … Au moins ! "Un blog, mon empire pour un blog ! "  Et j’ai reprimé. Un mot nouveau de plus, notez-le. Pour briller en société.

Et depuis, des muses se penchent parfois sur ma feuille blanche. Et alors, bon prince, je donne à lire, et à délire.


Que huit mille fois déjà, une personne ait cliqué sur un lien qui ramenait à un texte écrit de ma main est un émerveillement. Et parfois même sur la commande "Translate" ! Six cents connexions méricaines (mot nouveau), trois cents belgicaines (bis), deux cents italiennes, cent cinquante russes ou allemandes, suivies des ukrainiennes, suisses, canadiennes et des britanniques, font de moi un scribouillard international ... et bien content. Allez, je vous remercie, et les Français de France aussi.


Moi qui ne quitte jamais l’Hexagone, que dis-je,  l'Auvergne, le monde vient à moi ...

Une semaine internationale ...