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vendredi 27 février 2015

Vous êtes dans leurs cercles



Les femmes m’adorent ! C’est pas pour me vanter - mais un peu quand même - les filles sont presque folles de moi. Sur Google +, pour dire à quel point c’est officiel ! Je les ajoute parfois dans mes cercles … dans connaissances. En hésitant, car leur bio est assez incomplète, et il faut bien choisir ses relations dans la vie. Je parle comme ma mère, des fois. Chaque semaine, au moins une nouvelle personne m’ajoute à ses cercles, et veut parfois me causer. Jamais d’homme. 

Mais je me méfie des filles. Je me suis fait avoir déjà. C’est vrai, une fille, c’est rond, c’est doux, c’est chaud. Mais c’est libre, c’est même sauvage et ça peut faire beaucoup de mal. Maman me le disait : j’ai vérifié quand même. D’un autre côté, la solitude c’est lent, c’est glacial, c’est rugueux. Et ça serre un peu, là, comme dans un cauchemar … Mais en étant éveillé.

J’ai tout dit, pourtant, à M’dame Google+ … « Senior campagnard … Déjà vieux, boiteux, presque borgne, sourdingue et malheureusement encore conscient.  Parti de rien, pas encore arrivé … Pour ce qui est de mes compétences, j’ai juste demandé de répéter la question ». J’avais mis rencontres dans mes recherches, je n’allais pas écrire affaires ou travail, vu que je ne travaille pas, et que je perds toujours mes affaires. Après j’ai noté amis, mais j’ai eu un peu peur que de jeunes hommes se méprennent, alors qu’élargir leur cercle ne m’intéresse pas du tout.

Peut-être qu’elles ne lisent pas les bios, ces adorables personnes, se contentant des images. Imaginant que ma gueule et ma fortune sont à l’avenant des paysages que je montre. Ou pensent-elles qu’adopter un vieux, c’est mieux ? parce que les chiens ça fait des dégâts quand on les laisse seuls, parfois. Et que ça pisse partout, quand c’est petit? Que  ça laisse des poils sur les fauteuils ? Les vieux aussi, remarquez, des fois. 

Elle est comme ça, ma vie


Mon charme agit, point. Et mon style légèrement décalé, et même de guingois, est inimitable. Je suis bien content d’avoir des lectrices, qui iront de Google+ vers mon blog, j’imagine. Je les embrasse toutes. D'ailleurs, je vais remettre "rencontres". Non ? 


lundi 23 février 2015

Sauvons la planète ce 14 juillet !

Sauver le climat est à notre portée ! Il faut le faire, sinon un jour l'éland du Cap remplacera le chamois au Puy Mary, l'Alaska produira des céréales, les Pays-Bas auront disparu. Une fois j'ai vu un dromadaire prémonitoire, au Puy-Mary ... Imaginez des dunes en Normandie. Ah ! Il y en a ? D'accord, mais  des dunes jusqu'à Paris, avec la Seine à sec comme un oued formidable.


Jésus aux Pays Bas ?



Je sais ; si ça se trouve, vous êtes vieux, vous êtes con, vous êtes moche et climatosceptique ; et de la planète vous vous fichez pas mal, pourvu que vous touchiez la pension de réversion de votre conjoint s'il crève de soif ou de chaud en revenant du supermarché.

« Les sociétés antiques avaient le mérite d'accorder un grand prix aux prophètes, qui leur permettaient par des méthodes pour le moins empiriques de se projeter vers l'avenir. Beaucoup ont intérêt à transformer les experts du GIEC en prophètes de malheur, alors que leur seul tort est de nous envoyer, pour la première fois dans l'histoire, une image objective de notre futur. » Disait Claude Lorius* un glaciologue qui savait faire froid dans le dos.

Pour être complet sur le personnage, Lorius aurait également dit "je reprendrai bien un peu de moules" . C'était un jour de juin, mais tout n'est jamais à retenir d'un personnage.

Et ben voilà : je vais faire prophète. S'il n'en reste aucun, ce sera moi !  Nous sommes nombreux, donc nous sommes puissants ! Et n'oublions pas que CO2 = POP x PIB/POP  x E/PIB x CO2/E

Mmmh ?  Eh oui ... Yaka émettre moins de CO2, dit Kaya**, dans son équation sur les énergies primaires. C'est un expert japonais, et ça paraît du chinois. C'est compliqué pour les nuls en maths.

Pourtant, avec juste un peu de bon sens, sans farfouiller dans tous ces gaz possiblement nauséabonds, vous allez pouvoir retrouver une planète propre comme un sou neuf. Froide et belle, comme une blonde frigide. Grâce à moi, grâce à vous, grâce à nous. Dans notre cuisine, nous disposons de l'arme qui va bien. Sauf les pauvres, mais ils ne comptent pas. Le réfrigérateur contre le réchauffement climatique ?  Eh oui, simple comme l’œuf de tourterelle.  Ah ? De colombe ? me souffle t-on.  De Colomb ? Enfin, c'est simple comme œuf et faites pas chier !

Le 14 juillet tous ensemble, à 10 heures du matin, nous entamerons le premier jour du reste de l'histoire de la planète bleue.  Le 14 juillet, parce que peu de gens bossent, le 14 juillet parce qu'il fait chaud en général, et qu'on n'est pas motivé pour s'attaquer au problème du réchauffement en février. Parce qu'il est facile de se rappeler cette date au moins dans l'hexagone. Les calculs sont là : le soir même la planète aura commencé à retrouver son équilibre. Enfin , ils ne sont pas vraiment finis, mes calculs, mais si on met du froid dans du chaud, hein, ça refroidit forcément. Expérimentez un glaçon dans l'apéritif, du lait froid dans le thé brûlant, ça marche à chaque fois. Un vent glacé dans le cou, et on se refroidit. C'est bon ?

Le 14 juillet, parce que d'ici là il faut prévenir le reste du monde, et là on a besoin de tous. Les prophètes n'ont pas que ça à foutre non plus. En France, en Amérique, en Chine et même en Belgique, il faut l'annoncer. Un Belge c'est comme un Français, mais avec de l'humour. Et qui va prévenir le reste du monde ? Ben VOUS, pardi ! A quoi ça sert, les réseaux sociaux ?

A 10 heures, parce que le 13, il y a bal, des fois, et que j'aime dormir tard. A 10 heures pétantes, tous, nous ouvrons la porte du réfrigérateur pendant 10 heures. Je sais, c'est génial . Ne me remerciez pas, je suis trop content d'avoir sauvé la planète avec vous.

Et maintenant que j'ai fait le gros du boulot, lancez la communication. La victoire est en vous.

Claude Lorius glaciologue


mercredi 18 février 2015

Le quatre de chiffre



C’est pas pour me vanter, mais l’hiver avance. Tandis que je recule. J’ai même regardé à la télé Pirates des Caraïbes  avec le sourire. Même si j’ai lu Houellebecq avant, et Philipp Meyer après pour me dédouaner, ça fait un peu peur, cette occupation. Sans doute est-ce un  signe important, que s’asseoir connement devant une  télé. Signe prémonitoire ? Un jour, on me mettra devant « Plus belle la vie » sans le son, dans un mouroir pour vieux en attendant de changer ma couche. 

Et je m'aperçois que des rongeurs s’en prennent à quelques pommes et pommes de terre en ma cave, en attendant les fruits nouveaux … Ils bouffent même les patates douces, ouverts qu’ils sont à d’autres cultures. Ils ne boivent pas, les rongeurs, c’est heureux. Sans doute qu'ils n'ont pas de tire-bouchon.

Piège tendu : croquer la pomme ?

S'enrichir de ses petites misères, figure dans l'art de grandir. Je cherchais face aux rongeurs un piège de haute culture, appelé Quatre de chiffre, sur Internet, et je tombe sur les francs-maçons ... Google est mon ami, alors je fais l’effort de parcourir l’article. Il n’y a rien. Yfonkoicékon ? Plus la moindre cathédrale en tous-cas ... C’est déjà ça ! Ils ne sont ni racistes, ni antisémites, ni aimés des religieux. Ça fait bien des qualités, finalement, par les temps qui courent.

Ils semblent fous de rites et de symbolisme, les francs-maçons. Pourquoi pas ? Ils ne sont pas plus couillons avec leur compas qu’un pékin avec son smartphone … Et je passe aux symboles (Google est encore mon ami) : Le quatre de chiffre, parmi des tonnes de symboles, par exemple, m’interpelle "… …/…marques sont susceptibles de lectures plus « ésotériques », et que ce symbole [quatre de chiffre NDLA] a pu servir en certains cas de signe de reconnaissance entre les membres de sociétés initiatiques. On sait que, précisément, la géométrie occupe une place prépondérante dans certaines de ces sociétés. Cette dimension particulière fournit la clef de l'énigme et fait l'objet de l'étude de J.-M. Mathonière, qui constitue en même temps une approche de l'aspect le plus fondamental du « Trait » des bâtisseurs" lit-on chez les "dévorants"

Les dévorants ? Ca me fait marrer ; j'aime les imaginer comme d’agréables compagnons, fort adroits de leur mains, mais avec un tel appétit qu'il ne faut pas seulement promettre quand tu les as à ta table. Les Compagnons du Devoir, les vieux, ont juste construit des cathédrales, côtoyé des maçons, et des francs-maçons. 


Quand le quatre de chiffre n'est pas un piège



Des symboles je reviens au piège, et du piège je vais à la souris. Avec le quatre de chiffre, piège ancien, je mêle culture et agriculture. Avec mon canif et soixante minutes, des baguettes de coudrier, une entaille au pouce, une lourde planche remplacée par une vieille bûche, j'obtiens le piège. Encore une heure et le piège est tendu. Et puisque on est dans les symboles, une pomme sera l'appât.  De l’ésotérisme à la trappe, il n’y a qu’un pas !  Ou qu’impasse, si c’est une fille.


Pomme croquée ... mais souris sauvée

Et c'est impasse... La souris a pu s’échapper de sous le piège.  Pas assez lourde peut-être, la bûche … Je retiens que j’ai réussi à tendre si étrange piège et j’en suis infiniment content. Avec deux mains gauches, ce n'était  pas gagné ! 

Bon, je rentre dans ma loge … Et en 2023, je trouve un article canadien et une vidéo illustrant la  fabrication du piège en 4  qui complète merveilleusement l'article !

samedi 14 février 2015

Une passion



Une passion n’est pas une maladie, ou alors c'est une étrange maladie. Il en est de pires que d’autres. Nous rêvons ou avons rêvé  de passion amoureuse … à la seule condition qu'elle soit partagée, bien sûr. Car sinon, ils seraient bien acides, les fruits de la passion.

La mienne, c’est la chasse. C’est bien une passion amoureuse,  Diane est bien une fille ... Une folie des sens coûteuse comme une maîtresse, exigeante comme une épouse, usante comme des bambins. Une passion qui n’est pas que d’action, car je tue peu d’animaux,  mais qui englobe lectures, voyages, rencontres, amitiés, rêveries, cuisine, forum, écriture ... 

jeune mâle de mouflon, mai 2013

" Une passion, quoi " disait un soir Augustin d’Hippone, dit Saint Augustin, il y a un millénaire et demi en se grattant les couilles. Eh oui, ça ne nous rajeunit pas. Quoi qu'il en soit, les bons jours, au troisième verre, Augustin répétait qu'il vaut mieux se perdre dans sa passion que perdre sa passion. Je ne sais pour ma part  quelle occupation du corps ou de l’esprit pourrait emplir cet espace si grand en moi, si la chasse n’existait pas. 

Cette passion est multiple aussi, et la recherche des grands animaux concerne nos cinq espèces : chamois, mouflon, chevreuil, cerf, sanglier. La chasse, notez-le bien, c’est avant tout la recherche de l’animal, plus que sa capture. On chasse sans prendre, mais on ne prend pas sans chasser. Je chasse trente, quarante, cinquante fois, je prends une fois sur dix ou vingt. Je mange du gibier une fois par semaine au moins … Quelle méthode de chasse je préfère entre la collective et la solitaire ? Ma préférence va globalement à la seconde. Mais la chasse du sanglier en battue donne des émotions violentes, avec les cris des hommes et le concert des chiens, les coups de feu en série, le cœur qui cogne. Une certaine fureur qui nous vient de temps immémoriaux. L’approche est infiniment douce, lente, intime ; elle procure un autre plaisir. C’est une très belle façon de découvrir la chasse. On n’est jamais obligé de tirer, contrairement à la battue où chacun est un élément du dispositif global et doit remplir au mieux son rôle. On risque davantage de blesser un animal en battue, mais ce n’est pas exclu à l’approche comme le montre la vidéo ci-après. Il n’y eut même pas de sang pour le jeune chamois, juste une balafre sérieuse.

Mon père chassait le lièvre et la galinette, et je fus longtemps un chasseur croyant à défaut d’être pratiquant. J’aimais, sans plus. J’avais obtenu le diplôme vers vingt ans, mais je n’avais pas chassé. La pratique vint  dans la trentaine à la recherche d’alouettes et de grives. La passion s’en mêla le jour où je tuai mon premier sanglier. Puis quand j’eus accès à un beau territoire de montagne. Avec un peu plus de sous, un peu plus d’amis, j’ai diversifié mes lieux de chasse, et si Diane me prête vie et santé en suffisance, je vais atteindre le point culminant en 2015, et pour longtemps j’espère. Pouvoir chasser à l’approche le sanglier, un rêve de toujours, tout en gardant mon territoire de battue dans l’Hérault, et mon paradis auvergnat. Trois territoires, trois départements.

Mon regret restera du côté des chiens. Car les chiens et moi, ça ne marche pas bien, ou trop bien, car je finis rapidement par obéir, ce qui n’est pas le meilleur plan possible. Alors j'ai pris un chat. Il faut s'adapter.

Ma petite vidéo d'ambiance hivernale ... Brrr !!!