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dimanche 12 janvier 2014

Mes chamois chéris

Ce matin, je chassais le cerf en battue. Au bout d'une vallée réservée jusqu'à l'an dernier surtout aux chamois, aux cerfs, et aux mouflons. Les enfants d'un ami l'avaient nommée "La Vallée Heureuse". Il y a en été des vaches salers et aubrac.

Vers la vallée la brume se retirait doucement, j'étais le roi du monde ou presque.





Après avoir atteint mon poste de tir à la Pierre du Finit, j'ai vu d'abord deux chamois qui me regardaient, à 300 mètres de moi. Puis ils ont regardé monter un groupe casqué bruyant et surement sympathique d'utilisateurs non appropriatifs de la nature. Je les maudis un peu ...

... Car venant du col convergeait un autre groupe bruyant et encordé qui jouait à la dernière conquête. Et du haut de Bataillouse cinq ou six types dévalaient dans les quasi à pics en échangeant leurs considérations suffisamment fort pour que le reste du monde en profite.



On y voyait souvent 15 ou 20 chamois, il y a deux ou trois ans, pour qui sait regarder. Ces deux magnifiques animaux ont dû accomplir une chose incroyable pour des chamois : fuir vers le bas, et se sauver à travers le bois.





Je pleure les randonneurs d'autrefois qui restaient sur les itinéraires. Et plus encore je pleure l'avenir de notre faune sauvage qui sera la victime de l'exploitation touristique. La zone des chamois est juste minuscule et se réduit comme peau de chagrin près du grand site. Comme les chamois, il me faudra fuir, mais où ?

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