Le mauvais coup était prémédité, et Clyde avait, avec un complice, peut-être Buck, peut-être Henry, amené le bateau sur le lac sans se faire repérer, le dimanche matin, quand tous les honnêtes gens sont au temple …
Le bruit du moteur au ralenti incommode Bonnie quand ce n'est pas pour un butin immédiat, aussi finit on par se mettre à une bouée par 4,50 mètres de fond, loin des abysses et en bordure du champ de bouées vacantes, et près de la plage. Silence et repos. Un poil de mouvement au sondeur au départ, certes, mais vraiment plus rien sur l'écran, ou si peu que la bredouille paraît aussi inéluctable que la chute de l'empire romain.
Ma douce Bonnie drop-shote (dandine) avec deux vers, je lance, ramène et anime avec et une monture de 3 g équipée d'un gros ver canadien, et un alevin en plastoc en teaser. Bonnie enregistrera une petiote touche avec ferrage raté en deux heures. Rien pour moi, à part le gros ver canadien réduit en charpie, sans doute pendant que je cherchais le brochet au lancer.
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Bonnie et son butin |
Une petite heure après c'est à moi de ferrer une touche à la fois discrète et franche et de faire chanter un peu le moulinet. 44 cm, 1.45 kg. Mon record aussi.
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Clyde bien content |
De grosses boules ou de gros traits orange viennent trainer sous le bateau sans se décider, selon mon sondeur. Je pense à des silures, mais je manque de vers pour leur faire une grosse bouchée, et pas de petite perche de 20 cm ou moins à offrir au bout d'un hameçon. Une autre fois …
L'heure du couvre-feu était passée de 18 minutes au retour, mais sans encombre. Et dans la bonne humeur. Le lendemain midi, filets de perche …
Très content de te voir prendre du bon temps (et du poisson) .
RépondreSupprimerEn plus avec ta douce... voilà la vie qui recommence enfin.
Amitié
Michel