Étaient venus se former qui un paysan qui voulait respirer, qui un malade qui voulaient guérir, qui un professeur qui voulaient apprendre, qui un bûcheron dont le dos criait grâce. Il y a avait là-dedans du catholique qui prie quand il a bu, du vigneron, du communiste sûr de lui, du vegan qui jeûne pour se détoxifier, du droitier profond, du néo-rural, pour citer les principales tendances qui emplissaient les salles de cours. Des gens apparemment comme vous et moi. Enfin, comme vous, pas comme moi, étant à la fois communiste et malade, ce qui fait beaucoup pour un bien petit bonhomme.
Et que devinrent ces personnes dans les décennies qui ont suivi ? Cette question vous brûle certainement le pourpoint, voire la forêt girondine. Dans la banque agricole, dans la police, à la ferme elle-même, dans le conseil aux agriculteurs, dans la formation et l'installation de futurs agriculteurs, dans l'agro-industrie, etc.
Certains ou certaines ont trouvé rapidement le débouché professionnel souhaité, et d'autres on ramé des lustres avant de s'établir pour de bon. L'inégalité poursuivait donc ses ravages sans être aplanie par ce modeste diplôme.
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Vin de glace ... |
C'était le vignoble des parents de Gérard, un étudiant membre du groupe qui se trouve regroupé chez moi, et qui offrit une bouteille de 42 années à chacun de nous. Se retrouver 42 ans après, comment est-ce possible ? Juste grâce à l'un d'entre nous, André-Jean, qui s'y était attelé il y a une quinzaine d'années. Et cela a marché ; on ne résiste pas à un normand.
Plusieurs rencontres ont déjà eu lieu, d'un jour et tous les trois quatre ans d'abord, puis nous avons décidé, devant l'urgence du temps qui passe, de les rendre annuelles … et sur deux ou trois jours. La Croix Rouge n'aura pas à ouvrir une antenne, il y a deux infirmières parmi nous ...
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