En général, nous n’avons pas assez de mots. Et
trop de maux, toujours. Aussi j’en bricole quelques-uns au cours de mes récits.
Des mots, pas des maux. Il me faudrait faire un bilan des mots nouveaux que
j’ai apportés à notre belle langue, avant même d’être reçu à l’Académie. Le
dernier ? Dendescier. Un tout bon ! Se dit de quelqu’un dont le moral
varie fortement, de la joie à l’abattement. Voir le dictionnaire de l’Académie
française, dans quelques années, pour la définition complète.
Ainsi, disposant de mots parfaitement adaptés, les taiseux
en seraient de vrais, pas des bavards refoulés ou des constipés de la phrase,
qui sont légion. Créer des mots moins tragiques,
ou créer un antidote aux mots trop définitifs, comme mourir, est un devoir.
White Hunter académicien |
C’est un peu comme remolir. Nouveau aussi. Une vieille maison démolie, si
on la reconstruit à l’ancienne avec plein de trucs, du style, et du cachet, eh ben ça
coûte. Et on la reconnaît à peine. Remolie, elle est juste « plus démolie »,
toujours vieille, mais debout. Vous voyez la nuance ? Moins cher, adapté à
la période de crise. Ni rénové, ni reconstruit, mais remoli.
Bon, il faudra que je voie si je ne peux pas entrer sous la
coupole avec un couteau de chasse plutôt qu’une épée, ça me ferait plus d’usage.
L’habit vert, ça ira.
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