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jeudi 14 mai 2015

L'embouteillage du mercredi




C’est rare le mercredi, les embouteillages monstres à Paris. Le vendredi soir, oui … Jamais je ne vais à Paris, du coup. Et surtout pas en voiture. La mienne est toujours crépie de bouses de vaches, d'ailleurs. Ça surprendrait son parisien, cette particularité qui découle bêtement du croisement quotidien de vaches laitières se rendant au pâturage. Pas croisées cet après-midi ; il faut juste viser un peu les horaires. Avoir son fromage salers à 200 mètres a sa contrepartie.


Mais où vont-ils tous ?


Mais je m’égare (de Lyon, autrefois). Je roule dans ma campagne, ce mercredi. Une journée chargée : kiné, puis coiffeur. C’est chargé, deux rendez-vous, pour un retraité tout nouveau, porté sur le glandage et l’introspection. Demain, aussi, bibliothèque, et chaussures. Deux grosses heures en ville, plus le trajet. Mais jamais d’embouteillage, heureusement. Sauf les vaches. Et vendredi, je cuisine ... Une fin de semaine presque agitée, non ? "Plus de 200 kilomètres de bouchon à seize heures à Paris", répète France info, et pas un mot sur les manifestations qui doivent être la cause. Et soudain, mais oui Bordel !

L’Ascension ! Qui me précipite dans une situation délicate. Et comment je fais pour la bibliothèque avant le départ en vacances, moi ? Mes chaussures ? Que la vie m’est dure tout à coup. Être retraité, en perpétuel week-end, et agnostique par dessus le marché, ça conduit à de drôles de choses. Car le mois de mai, j’adorais ses ponts. Et ils ne me surprenaient JAMAIS.

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