C’est rare le mercredi, les embouteillages monstres à Paris.
Le vendredi soir, oui … Jamais je ne vais à Paris, du coup. Et surtout pas en
voiture. La mienne est toujours crépie de bouses de vaches, d'ailleurs. Ça surprendrait
son parisien, cette particularité qui découle bêtement du croisement quotidien de vaches
laitières se rendant au pâturage. Pas croisées cet après-midi ; il faut juste
viser un peu les horaires. Avoir son fromage salers à 200 mètres a sa contrepartie.
Mais où vont-ils tous ? |
Mais je m’égare (de Lyon, autrefois). Je roule dans ma
campagne, ce mercredi. Une journée chargée : kiné, puis coiffeur. C’est
chargé, deux rendez-vous, pour un retraité tout nouveau, porté sur le glandage
et l’introspection. Demain, aussi, bibliothèque, et chaussures. Deux grosses
heures en ville, plus le trajet. Mais
jamais d’embouteillage, heureusement. Sauf les vaches. Et vendredi, je cuisine ... Une fin de semaine presque agitée, non ? "Plus de 200 kilomètres
de bouchon à seize heures à Paris", répète France info, et pas un mot
sur les manifestations qui doivent être la cause. Et soudain, mais oui Bordel !
L’Ascension ! Qui me précipite dans une situation délicate. Et
comment je fais pour la bibliothèque avant le départ en vacances, moi ? Mes
chaussures ? Que la vie m’est dure tout à coup. Être retraité, en
perpétuel week-end, et agnostique par dessus le marché, ça conduit à de drôles de choses. Car le mois
de mai, j’adorais ses ponts. Et ils ne me surprenaient JAMAIS.
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