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mercredi 13 mai 2015

A la recherche d'un agneau



Dans la famille mouflons,  je voulais un agneau. J'avais photographié les papas, que j’ai un peu partagés avec vous. Et pour ça deux sorties en montagne... La première, il y a deux jours sous des auspices rêvés. Car en buvant une bière en terrasse au village, en papotant et en jumelant, je repère quelques mouflons, qui ne sont pas des béliers. Ça commencçait fort !

Et ça finit moins bien ; même si je trouve, en prime, la troupe des béliers en montant. Ont-ils envoyé un texto aux brebis ? Diane est-elle fâchée contre moi ? Ont-ils perçu une effluve de mon parfum White Eternity ? Toujours est-il que je me contenterai du bonheur de la poursuite sans la joie du partage de belles images. J’ai quand même fait des photos lointaines de béliers, de biches … Je rentre fatigué.

Douze béliers ... M'ont-ils dénoncé ? Je ne trouverai pas les femelles


Et j’y reviens le lendemain après-midi. Sans finasser, j’attaque la montée, et ma foi, je souffle rapidement comme un phoque qui remonterait des abysses les bouteilles d'oxygène vides. Mouche sur le gâteau, et non cerise, je trouve bien vite dans mes jumelles à 600 mètres, ou 800, une tête cornue sous laquelle il y aurait, oui, le corps d’un mouflon couché. Si je l’ai vu, alors il me sait là. Un mâle assez jeune. Je réunis autour de moi mes envies d’agneau, mon expertise de chasseur, ma carcasse déglinguée, pour définir un plan B gagnant.  Une boucle de deux bons kilomètres très raides me permettrait de les contourner. Filer à 90 degrés en direction du col et rechercher à nouveau les femelles dans la même zone que le jour précédent ? Faire une très légère boucle, revenir par là où le terrain me masquera de leur vue me paraît le meilleur plan. Le moins B, d’ailleurs puisque je garde presque la trajectoire initialement prévue.  Une petite heure après, appareil photo armé, je pointe la tête, essoufflé et content. Puis juste essoufflé. 

Gentiane printanière, ma fleur préférée, je crois ...

Pas le moindre bélier, juste là … Il est six heures, la lumière va baisser, et baisse déjà. Je fais mon deuil de LA photo d’une tête de bélier plein cadre, quand je distingue une course, je saute sur l’APN. Ce que j’avais cru être des mouflons n’est qu’un cerf, puis deux. Une seconde tête, et une première qui sont au début de l’exercice de refait.

Mais ce matin, en repassant mes photos, je vois que j’ai attrapé à mon insu un agneau, à peine visible. Bon vous avez droit une focale 900 mm et une image sévèrement croppée. Mais un de ces jours, je vous en offrirai une belle … Ou pas.

A gauche, un cerf, seconde tête en refait, et tout à droite ... un agneau de deux mois maximum et quatre kg environ !
 
A bientôt pour une autre balade au paradis, si vous aimez.

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